Sur la quarantaine de présumés cybercriminels déférés devant le Procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), 32 ont été placés sous mandat de dépôt. Ils sont accusé d’escroquerie en ligne, maraboutage et sextorsion.
Pas de répit pour les cybercriminels. L’Office central de répression de la cybercriminalité (Ocrc) et la Criet travaillent à rayer ce phénomène. Entre le 07 et le 09 septembre dernier, ils sont près d’une quarantaine à défiler dans le bureau du Procureur spécial de la Criet. A l’issue des auditions, le magistrat a décidé de placer 32 d’entre eux en détention provisoire.
Les intéressés sont épinglés pour escroquerie en ligne, maraboutage, sextorsion et faux dons en ligne. Ces faits constituent des infractions prévues et punies par le Code du numérique en vigueur au Bénin. Le texte parle notamment de l’escroquerie, l’abus de confiance en ligne, extorsion. Par exemple, l’escroquerie en ligne est puni d’un emprisonnement de deux (02) ans à sept (07) ans et d’une amende égale au quintuple de la valeur mise en cause sans qu’elle soit inférieure à un million (1 000 000) de francs CFA.