Alors que les élections générales de 2026 approchent, le parti des Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) refuse de rester en marge du jeu politique. Bien que confronté aux exigences strictes du code électoral, le parti se positionne comme un acteur clé de l’opposition et envisage des alliances stratégiques pour contourner les obstacles.
Pour Yaya Garba, maire de Bembéréké et membre du Bureau exécutif national des FCBE, le code électoral actuel constitue un défi autant pour l’opposition que pour la mouvance présidentielle. S’exprimant au micro de Daabaaru, il a affirmé qu’aucun parti, quel que soit son camp, ne peut prétendre à lui seul atteindre le seuil de 20 % des suffrages exigé pour la répartition des sièges.
« Cette loi frappera aussi bien les faibles que les forts », a-t-il déclaré, insinuant que même les partis au pouvoir pourraient être contraints de former des alliances pour se conformer aux nouvelles règles du jeu.
Vers une coalition de l’opposition ?
Face à cette situation, Yaya Garba suggère que l’opposition doit cesser les divisions et envisager des alliances stratégiques, notamment entre la FCBE et Les Démocrates. Pour lui, l’unité est la clé pour faire face aux défis électoraux :
« Qui nous empêche de faire des accords avec Les Démocrates si vraiment ils pensent être de l’opposition ? Opposition c’est opposition. Nous devons nous unir parce que nous sommes plus proches du peuple que les partis de la mouvance », a-t-il affirmé.
Ce plaidoyer en faveur d’une coalition témoigne d’une volonté de rassembler les forces dispersées de l’opposition afin d’optimiser leurs chances de succès en 2026. Mais contrairement à d’autres voix qui réclament un assouplissement des règles, Yaya Garba s’oppose fermement à toute modification du code électoral en l’état. Selon lui, chaque parti, qu’il soit fort ou faible, devra s’adapter aux exigences et trouver les stratégies adéquates pour contourner les difficultés.
« Les difficultés que les grands ont, les faibles auront aussi. Ils seront obligés de trouver un système qui arrange tout le monde pour sortir les députés », a-t-il martelé. Si certaines formations politiques doutent encore de leur capacité à s’imposer dans ce contexte, Yaya Garba reste convaincu que la FCBE jouera un rôle majeur dans les élections de 2026. Il rappelle que l’un des objectifs d’un parti politique est non seulement d’accéder au pouvoir, mais aussi de contribuer à l’émergence de nouvelles alliances capables de gouverner le pays.
« Nous devons soutenir, aider les autres à avoir le pouvoir et à la fin, nous gérons ensemble », a-t-il conclu, réaffirmant que son parti ne sera pas un simple spectateur mais bien un acteur influent du scrutin à venir.