Après 22 mois de détention pour « diffusion de fausses informations », le militant copte des droits humains Patrick Zaki, 27 ans, a été libéré, mais reste poursuivi.
Patrick Zaki, étudiant à l’université de Bologne en Italie, avait été arrêté en Egypte en février alors qu’il était rentré voir sa famille. Le jeune chercheur, qui travaillait aussi pour l’ONG «Initiative égyptienne pour les droits personnels» (EIPR) était accusé d’ «atteinte à la sécurité nationale». Libéré par la justice égyptienne ce mardi, après 22 mois de prison, Patrick Zaki, reste poursuivi pour «diffusion de fausses informations» et son procès reprendra en février prochain, selon une source judiciaire à l’AFP.
« Je saute de joie! Nous sommes en route pour le commissariat de Mansoura », ville à 130 km au nord du Caire où est jugé M. Zaki, s’est réjouie auprès de l’AFP sa mère, Hala Sobhi. Comme il se tient devant une cour d’exception, le tribunal d’urgence de la Sûreté d’Etat à Mansoura, il n’est pas possible d’interjeter appel.
Ce mardi, le ministre des Affaires étrangères, Luigi Di Maio et le chef du gouvernement Mario Draghi se sont dit satisfaits de la libération du jeune chercheur. « L’affaire a été et sera suivie avec la plus grande attention de la part du gouvernement italien », a déclaré Mario Draghi.