Au chômage depuis son départ de la tête de la sélection marocaine, Vahid Halilhodžić est revenu sur son passage sur le banc du PSG. Et le technicien franco-bosnien a fait des révélations sur Ronaldinho, transféré au Barça après son arrivée.
En attendant de trouver un nouveau point de chute depuis son départ de la tête de la sélection marocaine, licencié à quelques jours de la Coupe du monde 2022, remplacé par Walid Regragui, qui fait également du bon boulot avec les Lions de l’Atlas qui sont qualifiés pour les quarts de finale du tournoi pour la première fois de leur histoire, Vahid Halilhodžić se remémore ses vieux souvenirs. Et le technicien franco-bosnien se rappelle de son passage au PSG entre 2003 et 2005.
Fraichement débarqué dans le club de la capitale, le coach de 70 ans dit avoir été surpris de constater qu’il ne pourra pas compter sur la star vedette de l’équipe; Ronaldinho. L’attaquant brésilien a été transféré au FC Barcelone contre une belle somme indispensable à la survie du club français.
« En arrivant à Paris, lorsque j’ai demandé aux dirigeants si on gardait Ronaldinho, ils m’ont répondu que c’était moi qui décidais. Et une semaine après, je me suis retrouvé devant le board de Canal+ qui m’expliquait qu’ils étaient obligés de le vendre. Mon rêve était de l’associer à Pauleta, mais ils m’ont dit que si on faisait ça, le club serait relégué par la DNCG. C’est quoi, ça ?« , a lâché l’homme de 70 ans pour So Foot.
Par la suite, Vahid Halilhodžić va découvrir le gros mafia qui se cachait sous le passage du Ballon d’Or 2005 chez le club français. « Je me suis fâché pendant dix jours, jusqu’à ce qu’ils me montrent le contrat de Ronaldinho. Il était prêté au PSG par une société qui s’appelait Sportfive pour une belle somme d’argent, et en plus du sien, le PSG payait cinq salaires. Sa sÅ“ur, son frère, etc. Dans l’effectif, il y avait même un joueur qui n’existait pas. Il s’appelait Rabiu Baïta, un joueur fictif qui servait à en payer d’autres ! Quand tu arrives et que tu découvres ça, tu te demandes si tu dois rester », a rajouté Coach Vahid. Un sacré souvenir!